100 Pas Presque vient à Bruges sur la musique de Jo Zanders - 12/02/2025

Le 1 mars, le spectacle de danse « 100 Pas Presque » du chorégraphe marocain Taoufiq Izeddiou envahira la Grand Place de Bruges. Les danseurs parcourent une distance de 100 pas en 60 minutes dans un crescendo continu de mouvement et de musique. Notre créateur de musique Jo Zanders se charge de la bande sonore et réunit pour l’occasion des musiciens de DROM, BRUiTAL et SPAAK.
Après des villes comme Marrakech, Marseille et Bruxelles, c’est au tour de Bruges d’accueillir 100 Pas Presque. Ce projet participatif du chorégraphe marocain Taoufiq Izeddiou est une performance au ralenti. Un groupe de danseurs-participants parcourt une distance de 100 pas en une heure exactement.
« To walk is to fall constantly. To fall is to learn to walk.
To cross 100 meters in one hour and to slow down as if to resist the tumult of a running world.
The dancers continue in echoes and counterweights, the crescendo installed by the musicians on the public square. »
Pour chaque édition, des musiciens créent et jouent une partition en crescendo, sur laquelle le spectacle se développe en passant du ralenti à un final exubérant. Au fur et à mesure, les spectateurs sont également invités à participer. À la demande du Concertgebouw Brugge, MetX a invité Jo Zanders de DeBATTERIJ pour écrire la bande sonore et composer un ensemble éphémère avec des musiciens de DROM, BRUiTAL, SPAAK et quelques invité.e.s.
Taoufiq Izzediou sur la collaboration à Bruges:
“Travailler avec Jo Zanders est un véritable plaisir: grâce à sa grande connaissance des rythmes du monde comme le chaabi, il réalise un travail de composition remarquable. De plus, il aime innover dans l’instrumentation, résultant en d’autres sons que d’habitude, comme de la voix et des bruits d’animaux, et créant une dramaturgie supplémentaire avec des nouveaux personnages en plus des rythmiques.
La création de la bande sonore avançait rapidement, ce qui a beaucoup aidé les danseur.euses participant.e.s à Bruges à se former une idée du spectacle. Puis la qualité musicale nous sollicitait en tant que danseurs et chorégraphes à aller plus loins dans notre prestation au niveau de l’énergie et de l’endurance. Ce qui donne toute sa raison de refaire la performance ici à Bruges, avec tous ces nouveaux enjeux musicaux, corporels et spatiaux.”